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Les dernières nouvelles à l'étude...Afrique terre de l'humanité.
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1 mai 2007

Retour au Tchad...

L’Afrique, se trouve à un carrefour essentiel plusieurs décennies après les indépendances officielles. Il est évident que l'Afrique n'est pas encore sortie de la gueule béante du colonisateur. De cette lutte contre les dépendances de tous ordres: politiques, économiques, diplomatiques, militaires et en opposition frontale à toutes les sujétions de la bête hideuse, il faut que l'Afrique se relève. Dans cette bataille, l'Afrique a besoin d’exemples, de sacrifices, de héros vivants, d'un nouveau leadership éclairant, désintéressé afin de faire face au monstre colonial toujours présent. Dans ce combat du siècle qui s'ouvre, il faudra trouver la voie pour sortir du joug colonial. Les peuples africains lorsqu'ils se seront réunis derrière les idéaux de libérateurs altruistes seront enfin capables d'initier : un axe africain. C’est de cette voie que de nombreux peuples de la Terre ont pu réduire, les impérialistes sanguinaires. Pour vaincre les dominations et les fatalités, il faut que l'Afrique procède, en forçant le cycle de l'histoire, par une action commune les uns et les autres et notamment les jeunes à se coaliser. Rappelons-nous des espoirs et des luttes qui ont mené à des lendemains nouveaux. Jeunes d'Afrique donnons-nous les moyens de réaliser nos rêves.

C'est l'occasion avec cet article pour moi de revenir vers toi lecteur, mon ami. Je veux rappeler avant d'aller plus loin mes compatriotes africains et maliens à la prudence face à la probable découverte de pétrole qui très prochainement sera exploité par les puissances et Superpuissances (positionnement stratégique déjà initié par la Chine et les Etats Unis à venir d'autres vampires, des "juniors" de la prospection ). Ces lignes sur le Tchad viennent rappeler tristement que la découverte de richesses dans le sous-sol n'apporte pas toujours le bonheur et le dévelopement tant recherché. A nous jeunes idéalistes africains d'initier le combat contre ceux qui dans un sursaut anti-démocratique empêche la libération de nos peuples. Réapproprions-nous nos richesses.

Retour au Tchad...En effet, chez Déby "l'assassin invétéré",fut récemment découvert du pétrole, pour autant, le pays n’en reste pas moins encore classé parmi les moins développés. Le Tchad est confronté à de multiples problèmes dont la gouvernance détestable et purement anti-démocratique de Déby Itno (Lui qui a tout fait pour utiliser la manne pétrolière destinée au générations futures et à l'éducation pour s'acheter des armes). Pour certains auteurs, c'est un vile autocrate doublé d'un inculte dont le seul diplôme serait certainement un en prébenderie. En somme, Idriss Déby, n’est pas loin du dictateur ubuesque longuement décrit par feu  Jean-François Médard. Ce fin connaisseur du patrimonialisme, a longuement étudié cette caractéristique politique si propre à de nombreux confiscateurs de la sphère publique africaine. Le politicien du ventre de Bayart, cette caricature d'homme politique qui se goinfre des détournements et assassinats ciblés, c'est aussi Déby.

Le Tchad tend si (l'on est fondamentalement optimiste) à l'inverse d'autres pays africains à se rallier politiquement pour faire tomber "l'assassin invétéré". Donc, contrairement à bien des pays africains qui se complaisent dans un état de  domination (les leaders des différents partis se perdant en rivalités internes, luttes intestines, au détriment de l’intérêt national), au Tchad, il semblerait qu'on assiste à un ralliement des forces d'oppositions : politiques et sociales. Leur leitmotiv, qui se résume en un seul objectif : réhabiliter la démocratie. En effet, le changement souhaité permettrait une ouverture vers la démocratie. L'opposition armée, représenté par des mouvements rebelles comme le Front uni pour le changement (FUC) qui sans l'intervention illégitime (bien que légal semble-il de Paris, (cf les fameuses clauses dans les accords de coopération? ), l'ancienne puissance coloniale, recyclé dans un statut tutélaire aurait réussi à chasser le président mal élu de N’Djamena. Oui, si la France n’avait pas volé à son secours ; Déby ne serait plus ! Le FUC et le SCUD (Socle pour le changement, l'unité nationale et la démocratie), deux mouvements dit rebelles viennent de conclure un accord pour créer, une coordination dont le but clairement affiché est de mettre hors d'état de nuire Déby Itno. Ces deux organisations ont mis en commun leurs potentialités militaires, humaines entre les mains d’un Etat major commun coordonné initialement pour prévenir la forfaiture électorale du 3 mai. Mais l'esprit reste : obtenir le départ d’Idriss Déby du pouvoir.

De l'autre côté de la barrière, l’opposition "légale", non armée, est rassemblé avec la même détermination. A l'exclusion bien évidemment, des quelques partis et associations d'oppositions fantômes. Structures qui comme partout et pas seulement en Afrique sont crées pour faire illusion, montrer une façade pluraliste au moment des mascarades électorales. Une chose est certaine, le consensus paraît total pour les "réformateurs", se démarquer dans ce vaste champs, et lutter pour un véritable changement afin de libèrer le Tchad de ses kidnappeurs de l’intérieur comme de l’extérieur. Une fois au pouvoir, ces mêmes réformateurs sauront-ils se défaire de certains de leurs alliés qui sont loin d'être démocratique (Soudan-Chine par exemple)... 

Bref, pour le moment, deux coordinations inflexibles sont là; l'une Militaire, l'autre de partis réunis vers un avenir commun: le rejet du régime. La dénominatio est symbolique, elle qui a pris le terme de « Coordination de Défense de la Constitution ».

Sur un autre plan, on peut à l'analyse constater une convergence de la société vers l'idée de changement. Subséquemment, la société civile, les autorités religieuses et "morales", tendent à se réunir, se rassembler. Si au Burkina l'assassin initial a su rendre stérile la contestation sociale, au Tchad, il semblerait que ces contre-pouvoirs ne soient pas encore totalement sous la coupe du "clan présidentiel.". Citons pêle-mêle:

"Le Comité du suivi de l'appel à la paix et la réconciliation qui regroupe nombre d’ONG et d’associations, et qui ne tarit pas de critiques par rapport à la gouvernance nationale, en appelle à des élections consensuelles et transparentes.

Par contre fidèle à leur gérontocratisme, dédaigneux de l'évolution, la dite Conférence épiscopale du Tchad, ne se positionnne pas. Cet soi-disant "gardienne des valeurs religieuses et morales" observe maladivement, passivement, encourageant dans un sens Idriss Déby. Ce dernier s'il ne tenait qu'a cette caste de vieux séniles maladifs, pourrait continuer à mettre au pas toutes vélléités d'ouverture. La "danse macabre" lancée par Déby qui désagrège le tissus national et l'engage irrémédiablement vers la désintégration nationale, à même tenter de reporter les élections lorsqu'il craignait une défaite historique qui aurait pu l'expulser du pouvoir.
Il est certain que ce consensus qui force le respect, n'est pas le fruit du hasard. Les tchadiens ne sont pas les nord-coréens, ainsi, il prennent conscience. Il est louable de percevoir, le sens élevé qu’ils ont de l’intérêt national s'exprimer par le courage. L'histoire a montré que les qualités que l'on voit se constituer autour de l'intérêt national, la dignité, le besoin de justice, d'évolution, reste des éléments dominants dans les luttes victorieuses des peuples contre l’arbitraire. Récemment, la Révolution dite "Orange" en Ukraine. En Amérique du Sud, où Chavez tend à donner une issue.. au Népal, la chute de Gyanendra, ce roi despote obscurantiste que le peuple a pousser vers la petite porte. Les demandes incessantes de justice et de démocratie vont aller crescendo.
Désormais, au Tchad, l'attitude de l’Union africaine est curieuse : le profil bas, la passivité, on s'y était habitué. Etonnament, elle n'a pas tout de suite volé au secours d'un dictateur membre. Est-ce un signe que la marche vers le changement est enclenché ?

Quoi qu'il en soit, jeunesse africaine prend de la graine sur la jeunesse tchadienne.  Leaders africains de tous bords, espoirs de demain, société civile et politique, il est temps de se remettre en cause pour coordonner à l'échelle transnationale à l'aune de l'évolution récente au Tchad. Prochaine destination, la Guinée-Conakry, ou la société civile a su imposer un changement inatendue par un rassemblement prometteur. Dictateurs, l'heure du jugement dernier approche.

A la victoire des opprimés sur les oppresseurs. La patrie ou la mort nous vaincrons. Vive la liberté, à bas l'impérialisme !

De notre correspondant...X

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